Vivant, vivants

Design week 2023

Un prétexte «Vivant, vivants»,

un domaine le design, une technique la céramique.
L’idée était de se servir d’objets usuels (des verres, une coupe) comme référents et de produire une série différenciée de moulages en exploitant les matériaux, leurs natures, leurs forces et aussi leurs résistances.

D’un côté, un processus technique, le moulage.

Néanmoins, une liberté est accordée à la terre : le moule bouge et la forme obtenue est finalement aléatoire et brute. Le grès est estampé dans la matrice mais conserve une certaine indépendance de forme ;

une certaine rudesse d’apparence est préservée.
De l’autre côté, une fantaisie tournant le dos à la vocation initiale des objets moulés. Libertés de forme et d’univers, liberté de couleurs et de matières de l’émail... un esprit «Vallauris» revendiqué et aussi, loin de toutes fonctionnalités, un renversement de l’endroit traditionnel (et usuel) du décors de l’objet vers son intérieur,

comme le lieu d’intérêt coquin d’une tasse à saké.

Cette série s’apparente donc à un exercice, à un trait

d’union tracé sous l’égide de la thématique imposée («Vivant, vivants»), entre «arts libres» et design.

Une sorte de chassé-croisé entre fonction,

technique, usage et capriccio plastique.